J’ai reçu le 4 janvier 2020 une vidéo où Monsieur Huber parle de son orphelinat. J’ai fait circuler. Les réactions furent nombreuses et concrètes dont la première a débouché sur une visite empirique dimanche 9 février avec un ami parisien, enseignant et écrivain, de passage à Marrakech.

La rencontre avec Monsieur Huber au sein de son orphelinat, son fief, fut émouvante. On a trouvé d’autres visiteurs marocains et non marocains venant de l’étranger à la suite de la réception de la même vidéo.

  1. Huber était là humble, passionné, plein de charisme pour défendre la cause de ceux qu’il considère comme ses enfants. Son histoire est doublement touchante. D’abord la volonté de consacrer sa retraite au service des orphelins. Pour cela, il a quitté la Suisse avec la moitié de ses économies pour monter le projet de l’orphelinat. Ensuite, il se fixe 4 défis tout aussi difficiles les uns que les autres :
  • Offrir une vie normale à 120 orphelins.
  • Faire venir des psychothérapeutes de l’étranger pour réparer psychologiquement ces enfants abandonnés.
  • Viser l’excellence au niveau de leur scolarisation croyant fermement aux miracles de la résilience.
  • Leur permettre de transcender leur manque affectif et familial par le biais du savoir, du sport, de la Nature et d’autres bonheurs que la vie peut nous offrir.

J’ai adhéré immédiatement à son idée d’aider ces enfants et d’essayer de leur donner le meilleur.

Je m’engage ainsi, pour ma part, à apporter ma pierre à l’édifice à travers d’abord de l’information et de la sensibilisation autour de moi. Ensuite, proposer des formations en pédagogie au personnel enseignant qui travaille pour lui,  collaborer pour rendre le projet de l’excellence effectif et ce en faisant appel à la collaboration d’enseignants marocains et étrangers.

J’aimerais créer un mouvement de soutien et d’encouragement aux perspectives de M. Huber qui a déjà décroché le projet de la construction d’un deuxième orphelinat suite à la rencontre d’un couple, aisé, de Monaco.

Comme première activité lancée après ma première visite à Tahanaout, je vais fêter la journée de la femme à l’orphelinat avec les membres de la ligue des écrivaines marocaines de Marrakech où je suis membre et vice-présidente. Nous allons animer des ateliers d’écriture, d’art plastique, de dessin avec les enfants et passer la journée avec eux.