Orphelinat : la folie des grandeurs d’un Suisse

L’aventure de Georges Huber, qu’on ne présente plus  au Maroc, continue à Dar Bouidar aux pieds des montagnes de Tahanaout.  Pendant qu’il est en train de finaliser son village de douze maisons abritant chacune dix enfants, il réussit à décrocher des aides importantes, venant de donateurs généreux, pour d’autres villages.

Un orphelinat construit sur 14 hectars avec une ferme pédagogique, des terrains de jeu, un restaurant, un verger, un dispensaire et un théâtre romain en cours de construction et une mosquée. Dix classes ont été bâties récemment pour accueillir les futurs collégiens. La structure est en chantier permanent pour répondre au mieux aux besoins des enfants. M. Huber vise le confort parfait pour ses enfants et  l’excellence au niveau de l’apprentissage et de l’éducation. Des cours d’équitation et de tirs à l’arc ont été  ainsi intégrés. Une maison dédiée aux enfants handicapés ou autistes que parfois des parents, désemparés, confient eux-mêmes à l’orphelinat pour la qualité de vie que Dar Bouidar peut leur offrir.

Le village se maintient grâce à la générosité de donateurs européens et marocains vivant au Maroc ou à l’étranger. Le projet s’agrandit avec l’ambition d’atteindre le nombre de cinq villages. M. Huber, consacrant sa vie depuis une dizaine d’années aux orphelins, ne lésine pas sur les moyens : il a investi deux millions d’euros pour lancer le premier village et s’applique sans relâche à  sensibiliser, solliciter, interpeller les consciences pour agrandir son établissement. Il rêve d’un univers idéal pour ces enfants afin de leur faire oublier l’abandon de leurs familles. Il voudrait inculquer l’esprit de la résilience auprès d’eux comme auprès de ses collaborateurs. Ce père spirituel que les enfants appellent tous « oncle Huber » s’est fixé des chalenges et voudrait être à la hauteur de l’image du père de tous ces enfants abandonnés.

Il compte sur les dons pour un projet réel et faramineux. Un projet exceptionnel qui pourrait inspirer d’autres projets dans ce domaine et leur apporter énormément sur le plan organisationnel car M. Huber est non seulement un homme d’affaire solide, il est également un visionnaire et un expert  maintenant avec la réussite de Dar Bouidar.

Pouvoir l’aider pour bâtir d’autres villages serait non seulement un acte de solidarité envers des orphelins mais également une contribution à la réussite d’une expérience inédite qui pourrait servir d’exemple à d’autres expériences et sensibiliser à la problématique de l’abandon des enfants.